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Noël Commander

NOEL EN COMMANDER A AMBERIEU

 

hqdefault.jpgUn enfant roi !

 

C'est un magnifique tournoi de Noël qui s'est déroulé ce week-end à Ambérieu. 21 joueurs avaient affuté leur deck pour une bataille épique en format duel commander.

En l'absence de Julien « Blue Dragon » retenu pour des raisons familiales, la compétition était très ouverte et bien malin celui qui pouvait désigner un favori dimanche matin avant le début des « hostilités ».

En effet,  il y avait toutes les figures historiques de l'association :

 

Nathanaël « el presidente » avait laissé Capitaine Sissay de côté pour jouer un autre de ses decks fétiches, Oona Queen of the Faerie  combo.

Quentin « Légolas » avait lui aussi abandonné pour un jour son Rhys l'Exilé pour tenter de créer la surprise avec un Kaalia de l'Immensité toujours capable de grosses sorties.

Kenny « The Computer » avait opté pour un Anafenza agro contrôle, soit le type de jeu qu'il préfère en limité.

Sam «M3BG»* avait choisi son redoutable Narset qu'il maîtrise à la perfection.

Laurent « Saprobionte power » tentait de créer la surprise avec le seul jeu vraiment agro du plateau, Brimaz roi d'Oreskos.

Romain « il professore » avait monté un Marath volonté de la Nature, comme à son habitude, précis et terriblement efficace.

Roland « Karador my friend » avait décidé de redorer le blason en berne du beau Centaure.

 

Ce sont bien ces joueurs qui occuperont les places d’honneur à la fin de la journée, mais c’est pourtant un autre joueur qui viendra remporter le tournoi, à la barbe de ses ainées, une jeune joueur talentueux que nous sommes fiers d’accueillir parmi nous depuis quelques semaines, Julien Fromenty.

 

Child of Alara (Julien FROMENTY), roi de la journée

Julien a décroché le graal aux commandes d’un jeu atypique, Child of Alara contrôle. Et oui, c’est un 5 couleurs qui a gagné dimanche. Voyons un peu ce deck :

 

  Voir le deck

 

Bon, avant de nous pencher sur le fonctionnement, remarquons deux choses :

-          Même s’il joue 5 couleurs, les sorts bleus (38 au total) sont surreprésentés. Ensuite, hormis le noir, Les autres couleurs (en particulier le rouge avec 2 sorts) sont bien moins présentes, pour ne pas dire anecdotiques (du moins sur le plan quantitatif).

-          Le deck contient un nombre très élevés de contres et seulement 3 créatures (2 et demi devrait-ont dire) en dehors du général.

 

Pas de doute, nous sommes en présence d’un joli deck « Draw and Go », commander par un enfant (Child oh Alara) digne fils de son père, feu Oloro Ascète sans Age et de sa mère (aujourd’hui en préretraite) Clique Vendillon.

 

Draw and Go…… Je pioche et j’y vais, mais je vais où ?

 

La philosophie du jeu est d’être réactif contre les menaces adverses, le tout en piochant pour être en permanence en avance terme de ressources. Dans l’idéal le but est de créer (le plus vite possible) une sorte de cercle vertueux, je gère les menaces adverses tout en créant du card advantage (pioche) pour trouver de nouvelles cartes pour continuer à gérer les menaces adverses.
La substantifique moëlle d’un jeu Draw and go est en général les contres piocheurs qui permettent à la fois de gérer les problèmes tout en creusant sa bibliothèque pour trouver d’autres solutions et entretenir le cercle vertueux décrit précédemment.

 

Dis comme ça, cela paraît simple et redoutablement efficace, mais c’est un jeu excessivement difficile à piloter car il faut avoir deux qualités essentielles :

-          La patience (c’est du contrôle) et le sang froid (gros misplay = cercle vertueux brisé = défaite)

-          Une très grosse connaissance de son propre jeu (la moindre des choses), mais également une très grosse connaissance des principaux archétypes du format pour savoir quand et quoi contrer.

 

Julien a fait preuve de ces qualités dimanche, et ne concèdera qu’une seule défaite en 6 rondes. Mais contre qui, demandez-vous la boule au ventre.

 

Marath volonté de la Nature (Romain BOURDIN-GRIMAND), un beau dauphin.

 

Romain a cette capacité de jouer  (et ce quel que soit le format) avec une formidable régularité dans le déroulement de la partie. Il parvient (comme Julien) à maximiser l’utilisation des ressources dont il dispose à chaque moment de la partie.

 

Voir le deck

 

Marath est un jeu zoo assez classique. Souvent la question qui se pose aux joueurs est de savoir s’ils intègrent ou non des combos permettant de gagner dans le tour ou presque. Les cartes de ces combos ne sont pas toujours faciles à installer avec 100 cartes et prennent de la place dans le deck.

 

Dans sa version Romain joue la combo Kiki-Jiki Ange de la Restauration ainsi que les cartes permettant de donner le contact mortel à Marath (est-ce vraiment une combo ou la simple synergie des cartes d’ailleurs), c’est-à-dire collier de basilic et Revendeur de Belladone.

 

Le moteur du deck est Survie ou du Apte ou Cosse de gestation (non gérées ces deux cartes sont synonymes de victoire.)

 

Là encore, il faut faire preuve de patience, se développer tout en gérant les menaces adverses. On est plus sur du contrôle agro que sur du contrôle pur, le deck pouvant aussi faire des sorties explosives.

 

Romain terminera donc deuxième et aura eu le privilège d’accrocher à son tableau de chasse le deck vainqueur de la journée.

 

Narset, Maîtresse Eclairée (Samuel BRUNET), en troisième position

 

Sam est un esthète du beau jeu, mais c’est aussi un incorrigible romantique. Il ne tarit pas d’éloge à propos de Magali VILLENEUVE et de son beau coup de crayon. Pour toute ces raisons il joue un Narset contrôle élégant et efficace. Là encore (une constante actuellement), c’est du contrôle. Le principe est simple en apparence, réussir à attaquer avec Narset pour que sa capacité permette de jouer de gros sorts, en particulier ceux permettant de jouer des tours supplémentaires et finir l’adversaire avec le général ou avec l’aide d’un des nombreux arpenteurs présents.

 

Voir le deck

 

Le bleu et en particulier les contres sont là pour surveiller que l’adversaire (oui car, quand même, il y a un mec en face qui essaye de jouer ses cartes) ne fasse pas n’importe quoi pendant que l’on essaye de mettre en place sa machine à jouer tout seul, à coup de tours supplémentaires.

 

Si nous complétons notre top 3 par les 5 joueurs suivants, nous arrivons à ce beau top 8 :

 

1 - Julien FROMENTY « Child of Alara »

2 – Romain BOURDIN-GRIMAND « Marath »

3 – Samuel BRUNET « Narset »

4 -   Kenny DITS « Anafenza »

5 – Quentin DUMONT « Kaalia »

6 – Roland BLONDIN GARROS « Karador »

7 – Maxime GAFFET « Radha »

8 – Johanny BEAUMONT « Narset »

 

 

* Magic is a Business Before to Be a Game

 



23/12/2015
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